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| | galettes et traditions | |
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Mamour Grand Sénéchal des Post
Nombre de messages : 7988 Age : 81 Date d'inscription : 12/09/2006
| Sujet: galettes et traditions Sam 2 Jan - 19:18 | |
| Epiphanie ou Jour des Rois L'épiphanie, fête qui nous permet de tirer les Rois et Reines.. toutes les recettes de Epiphanie ou Jour des Rois Des Épiphanies comme on n'en connaît plus !En 1521, le jeune François 1er, accompagné de sa cour, fêtait l'Epiphanie à sa façon. Le Comte de Saint Pol avait été désigné roi en tirant la fève. François décida alors de lui reprendre le titre en assiégeant son hôtel particulier à coup d'oeufs, de fruits et de boules de neige. Le Comte et ses suivants répondirent en jetant sur leurs adversaires toutes sortes de victuailles et autres matières disponibles... C'est ainsi que François finit sur le pavé, évanoui pendant quelques instant, bien assommé par une bûche lancée par l'équipe du Comte. .. La Fête de l'Epiphanie dans l'Eglise latineDans la tradition catholique et jusqu'au 5e siècle, on fêtait le 6 janviertoutes les manifestations de Jésus sur la terre, mêlant ensemble : la naissance de Jésus, l'adoration des Rois mages, le baptême du Christ, certains miracles accomplis par Jésus et contés dans la Bible (multiplication des pains au Lac de Galilée et changement de l'eau en vin pendant les noces de Cana). Le mot " épiphanie", appliqué à cette date, vient du grec Ἐπιφάνια que l'on peut traduire par " tout ce qui apparaît à la surface". Ce terme fut traduit en latin par le mot " apparition". Après le 5e siècle, la fête de l' Épiphanie ne concerna plus que l'annonce de la naissance de Jésus aux Bergers et aux Rois-Mages. Mais cette histoire mélange diverses légendes et, dans la Bible, seuls les Évangiles de Matthieu évoquent cet évènement. Le récit de l'Épiphanie selon Matthieu, l'évangélisteJésus étant né à Bethléem de Judée, au temps du roi Hérode, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : " Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son astre à l’Orient et nous sommes venus lui rendre hommage. " A cette nouvelle, le roi Hérode fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. Il assembla tous les grands prêtres et les scribes du peuple, et s’enquit auprès d’eux du lieu où le Messie devait naître. « A Bethléem de Judée, lui dirent-ils, car c’est ce qui est écrit par le prophète : “Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le plus petit des chefs-lieux de Juda : car c’est de toi que sortira le chef qui fera paître Israël, mon peuple”. » Alors Hérode fit appeler secrètement les mages, se fit préciser par eux l’époque à laquelle l’astre apparaissait, et les envoya à Bethléem en disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant ; et, quand vous l’aurez trouvé, avertissez-moi pour que, moi aussi, j’aille lui rendre hommage. » Sur ces paroles du roi, ils se mirent en route ; et voici que l’astre, qu’ils avaient vu à l’Orient, avançait devant eux jusqu’à ce qu’il vint s’arrêter au-dessus de l’endroit où était l’enfant. A la vue de l’astre, ils éprouvèrent une très grande joie. Entrant dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie, sa mère, et, se prosternant, ils lui rendirent hommage ; ouvrant leurs coffrets, ils lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Puis, divinement avertis en songe de ne pas retourner auprès d’Hérode, ils se retirèrent dans leur pays par un autre chemin. »Les Rois magesAutrefois, le mot mage était employé pour désigner les prêtres de la Perse mais il pouvait aussi désigner des savants, des astrologues ou des devins. Dans l’Évangile de Matthieu, les mages correspondent sans doute à des sages qui scrutent le ciel et y cherchent le sens des événements. C’est ainsi qu’ils déduisent de la convergence des astres qu’un roi "pas comme les autres" vient de naître chez les Juifs. Leur apparition possède un aspect symbolique : Ils viennent d’Orient, c’est-à-dire de l’est, là où le soleil se lève. Depuis le cinquième siècle ap. J.C, on ajoute au récit que ces mages sont trois et qu'ils offrent t rois cadeaux. Au huitième siècle, la légende est complétée et des noms leur sont attribués : Melchior, Gaspard et Balthasar.A partir du seizième siècle, époque des grands explorations géographiques, les mages vont acquérir une origine : Balthazar est un Africain, noir, Gaspard est un Asiatique, jaune, et Melchior est un Européen, blanc. On dit que l’un est vieux, l’autre d’ âge mur et le troisième est jeune pour évoquer les trois âges de la vie. Ils offrent de l’ or, signe de royauté. De l’ encens, signe de spiritualité, de divinité. De la myrrhe, résine du balsamier, qui était utilisé en onguent pour l’ensevelissement des morts et qui évoque le don que Jésus fera de sa vie. (Source : http://catholique-versailles.cef.fr/Epiphanie) La Théophanie dans l'Eglise orthodoxeDans l'église orthodoxe, l'Épiphanie est nommée Théophanie qui signifie "manifestation de Dieu". La fête commémore le baptême du Christ dans le Jourdain. Denis Diderot, RoiMême les Encyclopédistes du 18e siècle jouaient à tirer les Rois ! On raconte que Diderot le fut trois années de suite. A cette occasion, en 1770, il écrivit un court poème qui décrit bien l'évènement : "Au frontispice de mon code, Il est écrit soit heureux à ta mode, car tel est notre bon plaisir. Fait l’an septante et mil sept cent Au petit Carrousel, en la cour de Marsan, Assis près dune femme aimable, Le coeur nu sur la main, les coudes sur la table. Signé Denis, sans terre ni château. Roi par la grâce du gâteau." | |
| | | Mamour Grand Sénéchal des Post
Nombre de messages : 7988 Age : 81 Date d'inscription : 12/09/2006
| Sujet: Re: galettes et traditions Sam 2 Jan - 19:22 | |
| suite Les traditions D'où vient la coutume de "tirer les Rois" ?Au XIVe siècle, les chanoines de l’église de Sainte Madeleine de Besançon prirent l’habitude de tirer au sort leur maître de chapitre afin qu’il tienne la place du Roi des rois. Un trône lui était dressé dans le choeur. Son sceptre était une palme et il officiait la veille et le jour de l’Epiphanie. L’office achevé, il devait offrir une collation aux autres frères. Les prêtres procédaient à ce tirage au sort en plaçant une piécette de monnaie dans un pain. Ce pain fut plus tard remplacé par une brioche. Cette tradition essaima dans la société. Sous l’Ancien Régime, il fallait offrir un gâteau des Rois à son seigneur, au même moment que sa redevance. Dans les familles, la galette était partagée en autant de portions que de convives, plus une. Cette portion supplémentaire, appelée "part du Bon Dieu" ou "part de la Vierge", était destinée au premier pauvre qui se présenterait. Au 18e siècle, après la Révolution, la coutume persista mais on lui donna un contenu idéologique différent : la galette était servie lors de la Fête consacrée à l’égalité. La fève, qui était le légume le plus courant de nos campagnes, devint l'objet du tirage. L'avènement de la bourgeoisie signifia la différence des classes sociales en attribuant la fève aux classes les plus basses tandis qu'apparaissaient les figurines de porcelaine, destinées à ces nouveaux notables.Un Roi et une ReineAujourd'hui, on demande encore au plus jeune convive de se cacher sous la table et de désigner les parts de chacun. Parfois, il est dit que la première part est celle de Dieu ou celle du pauvre. Celui qui trouve la fève ou la figurine sous ses dents est désigné Roi et peut choisir sa Reine. Parfois encore, pour rappeler le souvenir de Balthazar, le Roi doit se passer le visage au charbon avant d'aller embrasser sa Reine… | |
| | | Mamour Grand Sénéchal des Post
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| Sujet: Re: galettes et traditions Sam 2 Jan - 19:27 | |
| suite parlons cuisine ! En 1649, la reine Anne d’Autriche, ses suivantes et le jeune Louis XIV dégustèrent un gâteau des rois accompagné d’une bouteille d ’hypocras. Cette boisson très à la mode était confectionnée avec du vin, du sucre, de la cannelle, des clous de girofle et du gingembre. Dans le nord de la France, les galettes sont en en pâte feuilletée fourrée à la pâte d'amandes. En Provence, la fève se glisse dans des brioches, des tartes, des tourtes, des couronnes ou dans des fougasses des rois. Il y en a pour tous les goûts ! Dans la région de Bastia, on doit manger des lasagnes mais on partage également la " strenna", qui est un chausson au brocciu frais, préparé pour Noël, le jour de l'An ou l'Epiphanie. La fève est remplacée par un haricot ou une pièce. En Espagne, le “ Roscon de Reyes”, est une couronne briochée confectionnée avec de la farine, des œufs, du beurre, avec des fruits confits et des lamelles de citrons et d'oranges, ceux-ci symbolisant les rubis et émeraudes qui décoraient les manteaux des Rois Mages. A l'intérieur, un petit haricot (" haba") et une figurine de porcelaine. Dans certaines régions en bord de mer, la galette des rois doit être striée comme un filet de pêche et contenir un petit poisson comme figurine. Au Portugal, on mange le " Bolo Rei", un gâteau rond aux fruits confits. En Italie, on mange une galette mais aussi les Befanini. Ce sont des petits gâteaux. En Louisiane, on partage le ' King Cake", jusqu'à Carnaval. Ce gâteau est une couronne de pâte briochée nature ou à la crème, ou encore aux pralines (noix de pécan plutôt que noisettes.) bon ap et vive le roi( 2010) | |
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